mercredi 24 août 2016

une matinée de conférences et du théâtre "Horace Bénédict de Saussure et le Relief des Alpes", samedi 27 août



De Saussure : une figure scientifique et montagnarde Genevoise 

Horace-Bénédict de Saussure a marqué l'histoire scientifique et montagnarde de la région genevoise chacun le sait - notamment en suscitant le course pour  la première ascension du Mont-Blanc dans un contexte de rivalité sportive et régionale sur les sommets. Surtout au collège qui porte son nom... Mais, une fois cela dit que savons-nous vraiment de ce personnage et de son époque,  des rapports à la montagne et à la science  ?


Une série de conférences ce samedi au musée d'histoire des sciences - magnifique bâtiment dans un écrin de verdure au bord du lac - face au Mont-Blanc, justement - vous permettra de découvrir quelques facettes montagnardes - avec le CAS - et scientifiques de ce personnage exceptionnel. 

http://www.histoire-passy-montblanc.fr/wp-content/uploads/2014/09/Voyages_Alpes_page_titre_T1_web.jpg    Voyages_Alpes_ed_2002_couv_web
Fig 1: Horace Bénédict de Saussure[img] [img] source : Culture, Histoire et Patrimoine de Passy


Horace Bénédict de Saussure et le relief des Alpes

Pour préparer la rentrée et en lien avec l'exposition temporaire "T'es où ?", les Salons Dufour, la Section genevoise du Club Alpin Suisse et le Musée d'histoire des sciences vous invitent à une matinée de conférences et de théâtre au Musée d'histoire des sciences :



Fig 2: Horace Bénédict de Saussure [img] source : MHS

Horace Bénédict de Saussure et le relief des Alpes
samedi 27 août
de 9h à 12h30 environ


Programme
Accueil, par L.-I. Stahl Gretsch (Musée d'histoire des sciences) et Marc Studer (président Les Salons du Général Dufour)
Conférences :
- Dufour et la création de la Section genevoise du Club Alpin Suisse, par Quentin Deville (président du Club Alpin Suisse (CAS), Section Genève)
- Les Pierres du Niton, par Jean Sesiano (Université de Genève et membre du Club Alpin Suisse (CAS), Section Genève)
- Le franchissement des Alpes par l'altimétrie, les triangulations et les cartes, par Martin Rickenbacher (Groupe de travail de l'histoire de la cartographie, Société Suisse de Cartographie, membre de la Commission historique des Salons du Général Dufour)
- L'évolution de la représentation du relief à travers l'Histoire, par Bertrand Levy (maître d'enseignement et de recherche au Département Géographie et Environnement de l'Université de Genève,  rédacteur du Globe (revue genevoise de géographie), membre de la Société de Géographie de Genève)
- Les expéditions de Saussure racontées par les reliefs, par Stéphane Fischer (assistant-conservateur au Musée d'Histoire des Sciences)
Théâtre :
 La lenteur du paysage – sur les traces de Horace-Bénédict de Saussure, d'après "Voyage dans les Alpes", par Natacha Jaquerod, Isabelle Bosson et la troupe de Théâtre Cie Le Facteur Sensible.


Gratuit et tout public, dans la mesure des places disponibles


jeudi 18 août 2016


Pour bien tomber  dans les pommes ?

Alors qu'on dispose de 114 génomes de plantes sur MapViewer (y compris Vitis vinifera (la vigne) et Theobroma cacao (le cacaoyer))  on n'y trouve pas la pomme...
Ce qui est intéressant est que l'on considère implicitement en évoquant LE génome d'une espèce  que ce génome serait unique, comme on a parlé longtemps DU génome humain. Ce changement de perspective est manifeste dans la recherche notamment avec le 1000 Genomes Project qui explore les implications de la diversité humaine  tutoriels et des vidéos ici )

Or la diversité à l'intérieur d'une espèce ( on parle parfois de biodiversité génétique) est cruciale au cours de l'évolution : ne sont parvenues jusqu'à nous que les espèces dont la diversité génétique leur a permis de s'adapter aux modifications du milieu au cours des millions d'années. 

Certains s'inquiètent de la réduction de cette diversité génétique - notamment dans les espèces cultivées - selon la FAO (ici), 75% de la nourriture mondiale est produite à partir de seulement 12 plants et 5 espèces animales. La diversité  à l'intérieur de ces espèces est d'autant plus importante alors qu'elle est réduite : 90% des variétés de ces espèces ont disparu selon ce même document.

Quelques références utiles sur les effets - pour l'humain -  de la baisse de Biodiversité :

Et la pomme alors ?



http://extension.illinois.edu/fruit/images/apple1.jpg
Fig 1: un petit échantillon de variétés de pommes [img] source marginalrevolution

Alors que la Pomme ne figure pas dans ces 12espèces, on sait que de nombreuses variétés ont disparu au cours du dernier siècle. Un temps on ne trouvait plus que les Golden dans les rayons des supermarchés.

De plus en plus on s’inquiète de cet appauvrissement et pas seulement à cause de la biodiversité génétique, mais aussi pour des questions gustatives ou sentimentales ( j'avoue que j'apprécie plus d'anciennes variétés de petits pommes acidulées que les fades golden... ) 
Une association au nom charmant de Rétropomme, vous propose ce week-end de déguster ces anciennes pommes dans une joyeuse ambiance. 

Une manifestation « Rencontre autour du fruit » samedi prochain

Rétropomme
Nous avons le plaisir de vous convier à notre prochaine manifestation intitulée « Rencontre autour du fruit » qui aura lieu au verger conservatoire d’Aclens (VD), le samedi 20 août prochain.
De 14h à 17h, venez visiter notre verger et déguster de nombreuses anciennes variétés de fruits de Suisse romande. Cette manifestation est gratuite et ouverte à toutes et tous!
Vous trouverez ci-dessous le lien pour le plan d’accès à la manifestation. Le verger est également accessible en transports publics, avec un bus vous déposant au centre du village d’Aclens. 
C'est ici : cliquer! 

En espérant vous y retrouver nombreux, nous vous adressons nos salutations les meilleures.
Pour Rétropomme
Ludovic Longchamp association Rétropomme Case postale 750 2002 Neuchâtel Tél : +41(0) 32 724 61 92 E-mail : info@retropomme.ch


Ne manquez pas la "nuit" de la science !


Pour de nombreux enseignants il n'y a pas d'apprentissage sans une part de jeu mais bien sûr des règles... 

Expériment@l suggère pour ceux qui ne pourront pas  venir et pour ceux qui pourront aussi :





Alors venez jouer, apprendre, ... Ne manquez pas :

Un des plus beaux évènements de science grand public, dans un cadre de rêve !

D'autant plus que l'évènement se tient dans le magnifique parc de la Perle du lac et au splendide musée d'histoire des sciences
...et que la "nuit" commence dès 14h samedi et 12h dimanche !
http://www.lanuitdelascience.ch
Vous y retrouverez le Bioscope, avec Les plantes dévoilent leur jeu stand 13



Un thème qui touche de nombreuses disciplines

Le monde scientifique peut être un vaste terrain de jeu. Pour le ou la néophyte qui va ainsi découvrir des phénomènes insoupçonnés ou des explications très rationnelles à des événements en apparence incompréhensibles ou pour l'averti-e qui va pousser plus loin ses connaissances.
Il y a deux ans, à travers les activités proposées lors de la Nuit de la science, nous étions invités à nous méfier des apparences. Aujourd'hui, les organisateurs de cette manifestation nous poussent à jouer le jeu, c'est-à-dire à se laisser embarquer dans un univers dont il faut apprendre quelques règles pour pouvoir mieux le comprendre.
Grâce une nouvelle fois à une belle collaboration entre les différentes institutions au service de la science, comme les musées scientifiques genevois, l'Université, les Hautes écoles, le CERN et un grand nombre associations gravitant dans le monde des maths, de la physique, de la chimie, de la biologie, de la biochimie, etc, le beau parc de la Perle du Lac sera transformé en un vaste terrain de jeu instructif.
La Nuit de la science permet de faire découvrir ce monde énigmatique à l'ensemble de la population, dans un esprit mêlant ludisme et sérieux. C'est le plus souvent par la rencontre que la compréhension est la plus aisée. C'est donc de telles manifestations que la Ville de Genève est fière de proposer, des événements permettant d'estomper les frontières entre « celles et ceux qui savent » et les autres, entre les générations.
Pour François Cavanna, « la science est un jeu dont la règle du jeu consiste à trouver quelle est la règle du jeu ». Je vous invite donc à la chercher et vous souhaite de la trouver !

Site du Musée d'histoire des sciences de la Ville de Genève
Parc de la Perle du Lac - 128 rue de Lausanne - 1202 Genève
Tél.: +41 (0)22 418 50 60 - Fax: +41 (0)22 418 50 61 - mhs@ville-ge.ch


Accès:
Bus 1 et 25 : arrêt Sécheron
Tram 15 : arrêt Butini
Mouettes genevoises M4 : arrêt Châteaubriand
Gare CFF de Genève Cornavin à 15 min à pied
Halte ferroviaire Genève Sécheron (lignes régionales) à 5 min à pied

Horaires:
Samedi 9 juillet: de 14h à tard dans la soirée
Dimanche 10 juillet: de 12h à 20h
Les stands de science sont ouverts en continu de 14h à 23h30 le samedi, de 12h à 19h le dimanche.
Le samedi, les animations dédiées spécialement au jeune public ferment plus tôt dans la soirée.
Les activités ont lieu par tous les temps grâce aux abris imperméables prévus à cet effet. 


Manifestation tout public et gratuite.

Renseignements:
+41(0)22 418 50 60
www.lanuitdelascience.ch

Sources

  • Rieber, L. P. (1996). Seriously considering play: Designing interactive learning environments based on the blending of microworlds, simulations, and games. Educational Technology Research & Development, 44(2), 43-58.
    http://it.coe.uga.edu/~lrieber/play.html

«L’UNIGE dans l’espace…,A la chasse des astroparticules», Une exposition à l'UNIGE 18-30 septembre


Mais ou est donc cette antimatière ?

Les physiciens du monde entier se demandent encore où est passée l'antimatière. En effet, la théorie du Big Bang implique qu'à l'origine de l'Univers, matière et antimatière étaient également abondantes. Jusqu'à présent, les scientifiques ont pu exclure l'existence de grandes quantités d'antimatière dans le voisinage de notre amas de galaxies. Mais qu'en est-il ailleurs ?
Afin de présenter ses travaux de recherche sur le rayonnement cosmique, le Département de physique nucléaire et corpusculaire de l'Université de Genève (UNIGE) organise une exposition intitulée « L'UNIGE dans l'espace... à la chasse des astroparticules »,  du 18 août au 30 septembre, à la Salle d'exposition de l'UNIGE  (SEU, Uni Carl Vogt). La chasse aux astroparticules vise à en savoir un maximum sur les origines des rayons cosmiques, les associer aux sources astrophysiques connues ou identifier des sources non conventionnelles comme la matière sombre ou des résidus d'antimatière. 

Mesurer les rayons cosmiques, la fraction des positrons pour discuter un modèle qui contribue à expliquer la matière sombre ?

Pour se préparer et mieux profiter de l'expo (ou pour ceux qui ne peuvent pas venir…ou pour approfondir après !)  le prof. Martin Pohl propose aux abonnés Expériment@l un article dans Europhysics News
Pour vous donner envie voici quelques éléments à titre d'apéritif pour vous inciter à aller lire l'article entier ici.pdf ( c'est l'effet -Tremplins)
Abstract  : "More than 100 years after the discovery of cosmic rays by Victor Hess, our knowledge of their sources and transport is still rather rudimentary. This does not only concern the astrophysical phenomena, which create and accelerate charged particles, but also the potential role of particle physics and cosmological mechanisms."
Avec AMS, les chercheurs étudient notamment la fraction de positrons et montrent qu'ils ne viennent pas d'une direction priviliégiée  " The positron-to-electron ratio shows no anisotropy [3] indicating the energetic positrons are not coming from a preferred direction in space. Together, these features show evidence of new physics phenomena. Even with the high statistics, 6.8 million events, and the accuracy of AMS, the fraction shows no fine structure.cf figure 1

Fig 1: The positron fraction measured by AMS demonstrates excellent agreement with the simple model described in the text. It shows no fine structure. [img] source Pohl, M. (2014) 
Cela devrait permettre à terme de déterminer si ce spectre provient de la collision de particules de matière sombre ou de pulsars dans la galaxie "The exact shape of the spectrum as shown in Fig. [1], extended to higher energies,will ultimately determine whether this spectrum originates from the collision of dark matter particles or from pulsars in the galaxy."

Pour en savoir plus l'article est ici.pdf et donne des références à d'autres articles passionants

Les projets

Il y a aussi des sites web qui introduisent ces projets:
- pour DAMPE : dpnc.unige.ch/dampe/


Fig 2: Le détecteur AMS. situé à plus de 400km au-dessus de la terre, récolte des données sur les rayons cosmiques primordiaux qui traversent le détecteur.  [img] source Pohl, M. (2014) 
Depuis de nombreuses années déjà, la Suisse est une partenaire essentielle dans les recherches en astrophysique. Pionnière dans ce domaine dès le début du 20ème siècle, membre fondateur des grandes organisations spatiales européennes, conceptrice d'instruments scientifiques de pointe, la Suisse développe et exporte son savoir-faire jusqu'au tréfonds de l'Univers.

Une exposition ouverte au public, des conférences !

Divers évènements entourent cette exposition ouverte au public et gratuite. Outre les visites guidées (mardi 25 août et jeudi 27 septembre de 12h30 à 13h30, sur inscription), le lancement du détecteur d'astroparticules « POLAR » sera retransmis en direct dimanche 18 septembre à la SEU (heure à définir en fonction des conditions météorologiques), puis rediffusé en continu au sein de l'exposition. Le jeudi 15 septembre, une visite du centre de contrôle de l'Alpha Magnetic Sprectrometer (AMS), seul centre de contrôle hors NASA relié à la Station Spatiale Internationale, sera organisée au CERN de 12h à 14h (sur inscription, places limitées). Enfin, le Prix Nobel de physique Samuel Ting donnera une conférence intitulée « The Cosmos is the Ultimate Laboratory », le mardi 27 septembre à 18h30 à l'auditoire du Musée d'Ethnographie de Genève (sur inscription, place limitées).
si vous n'arrivez pas à lire ce message correctement, cliquez ici pour l'ouvrir dans votre navigateur.
Le professeur Martin Pohl et son groupe «AMS et POLAR»
du Département de physique nucléaire et corpusculaire
ont le plaisir de vous inviter au vernissage de l'exposition
«L'UNIGE dans l'espace…
A la chasse des astroparticules»

Une exposition sur le rayonnement cosmique du Département de physique nucléaire et corpusculaire
Le jeudi 18 août à 18h30 à la SEU - Salle d'exposition de l'Université
(Uni Carl Vogt, 66 bd Carl-Vogt)

et aux événements suivants:
Visites guidées
- de l'exposition, jeudi 25 août et mardi 27 septembre, de 12h30 à 13h30 | Inscription >>
- du centre de contrôle d'AMS au CERN, jeudi 15 septembre, de 12h00 à 14h00 | Inscription >>
Retransmission en direct du lancement du détecteur d'astroparticules «POLAR» vers une orbite proche de la Terre
- Dimanche 18 septembre, SEU, sans inscription
(l'horaire sera indiqué sur www.unige.ch/-/astroparticules)
Conférence du prix Nobel de physique Samuel Ting (en anglais)
- Mardi 27 septembre à 18h30, auditoire du Musée d'ethnographie de Genève (MEG) | Inscription >>
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Le projet AMS (Alpha Magnetic Spectrometer) a bénéficié du savoir faire de pointe du Département de physique nucléaire et corpusculaire (DPNC) de l'UNIGE. Un spectromètre de grande sensibilité et de haute résolution a été construit à cet effet et est installé depuis 2011 sur la Station spatiale internationale (ISS). Le DPNC a été en charge de la conception du détecteur de traces, dispositif qui se trouve au cœur du prototype AMS 01 et du modèle de vol AMS 02. Le but de cette recherche, que les physiciens de l'UNIGE suivent de très près en s'impliquant aussi dans l'analyse scientifique des données, est d'améliorer la connaissance des particules observées directement dans l'espace.
Les physiciens du monde entier se demandent encore où est passée l'antimatière. En fait, la théorie du Big Bang implique que matière et antimatière étaient également abondantes à l'origine de l'Univers. Jusqu'à maintenant on a pu exclure la présence de grandes quantités d'antimatière dans le voisinage de notre amas de galaxies. Mais qu'en est-il ailleurs? La chasse aux astroparticules vise à détecter la moindre trace d'antimatière primordiale… si elle existe encore et si… nous parvenons à construire et faire partir des détecteurs à sa rencontre… au milieu de l'Univers!